mardi 29 mars 2016

"Tout en haut du monde" de Rémi CHAYE






Tout en haut du monde est un film d'animation franco-danois ainsi que le premier film d'animation du réalisateur Rémi Chayé. En 2015, il remporte le prix du public au Festival international du film d'animation d'Annecy.
L'histoire se passe en 1882 à St Petersbourg: Sacha est une jeune fille de l'aristocratie russe et admire son grand-père Oloukine, qui est un grand explorateur. Ce dernier part à la conquête du pôle Nord à bord d'un magnifique bateau conçu pour ce voyage, le Davaï. Mais malheureusement, il ne reviendra jamais. Le Tsar accuse la famille dudéfunt d'avoir perdu le somptueux navire. Sacha décide donc de partir sur les traces de son aïeul pour retrouver le Davaï et restaurer l'honneur de sa famille.

On assiste à une quête jusqu'au bout du monde à couper le souffle,  par les graphismes minimalistes qui sont efficaces. On retrouve la technique de l'aplat , qui est un style propre à la 2D et qui permet de créer du mouvement. On peut aussi observer l'absence totale de contours, mais les couleurs pastel redonnent une touche de réalisme et de douceur. On remarque qu'il y a peu de détail, mais le réalisateur arrive pourtant à faire ressortir le réalisme: part exemple, les sons des glaciers qui s'entrechoquent donnent une impression qui nous plonge au plein coeur de la banquise. Ainsi les paysages fabuleux et sauvages du Grand Nord nous transportent au bout du monde, avec des couchers de soleil somptueux, des éboulements de glaciers à faire trembler les sièges, et le blizzard infernal. 
Ce film contient des retournements de situations et des moments de paniques, comme la mutinerie exercée par l'équipage terrifié par ces terres inconnueset l'incapacité de savoir s'ils trouveront ou non le Davaï. Mais ce film d'animation regorge aussi d'émotions, notamment la relation entre l'héroïne et son grand-père. De plus  la bande-son écrite par Jonathan Morali donne un aspect mélancolique lorsque Sasha s'enfuit de chez elle, ou donne une sentiment d'accomplissement au générique de fin au dénouement heureux.

A travers ce voyage, Sacha deviendra une femme libre et indépendante, qui saura vraiment qui elle est. Sasha peut nous faire penser à la Mulan de Disney, seule parmi plein d'hommes, mais qui arrive à s'affirmer et à écouter sa propre volonté. Alors, notre héroïne réussira-t-elle à retrouver le Davaï ?

Critique écrite par Léa Dit Toutain de 1ère L2 et Mélody Trains de 1ère Es2

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